Documentaire (26’04)
Ce film, produit par CNRS Images, nous plonge dans les coulisses de la course à l’hydrogène comme alternative durable aux énergies fossiles. Les laboratoires du CNRS sont très investis dans cette quête « d’or vert » pour préparer des solutions de mobilité lourde décarbonée.
Face au changement climatique mondial les quantités de CO2 issues des industries et des transports qui sont rejetés dans l’atmosphère sont largement pointés du doigt. Afin que l’humanité et la planète puissent envisager un futur viable à l’horizon 2100, il est urgent de trouver une alternative durable à nos énergies fossiles. Et dans cette quête d’un futur « or vert », l’hydrogène fait figure de sérieux concurrent, surtout dans le domaine de la mobilité lourde. Train, fret maritime, transport routier : l’hydrogène pourrait demain trouver sa place dans un réseau de transport décarboné. Encore faut-il parvenir à le dompter. Ce gaz est depuis longtemps au cœur des travaux de nombreux laboratoires français qui nous ont ouvert leurs portes. Du FEMTO de Belfort spécialisé dans les piles à combustibles jusqu’à l’Institut Jean Rouxel à Nantes qui invente de nouveaux matériaux en passant par le laboratoire Icare d’Orléans qui interroge l’explosivité de ce gaz, ce film nous plonge dans les coulisses de cette course à l’hydrogène, soutenue massivement par l’investissement public. C’est dans ces laboratoires que se prépare peut-être le monde de demain. Côté industriel, Alstom et l’équipe d’Energy Observer nous font découvrir la puissance de cet hydrogène déjà déployée sur différents types de transports. La question n’est plus désormais de savoir si cette mobilité à hydrogène va se développer mais plutôt à quel rythme.
Avec la participation de :
– Hoang Bui (secrétariat Général pour l’investissement), coordinateur des stratégies nationales « hydrogène décarboné » et « décarbonation de l’industrie »
– Nabiha Chaumeix (CNRS), physicienne à l’Institut de combustion, aérothermique, réactivité et environnement (ICARE, CNRS)
– Fermin Cuevas (CNRS), chimiste à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE, CNRS/UPEC)
– Victorien Erussard, fondateur d’Energy Observer – Yannick Legay, directeur technique chez Alsthom
– Daniel Hissel (Université de Franche-Comté), ingénieur en génie électrique à l’Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique – sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
– Olivier Joubert (Nantes Université), chimiste à l’Institut des matériaux de Nantes Jean Rouxel (IMN, CNRS/Nantes Université) et directeur de la Fédération Hydrogène
– Frédéric Ravel (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), directeur scientifique secteur énergie, développement durable, chimie et procédés
– Nicolas Simoncini (Université de technologie de Belfort-Montbeliard), historien des sciences à l’Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique – sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
